Sous l’égide du « Goût de France », événement culinaire mondialement célébré dans les institutions françaises, La Loire s’est invitée dans les assiettes de l’ambassade française du Luxembourg, lors d’un repas à huis clos orchestré par le chef doublement étoilé Christophe Hay.
Ce dernier était secondé par Christophe Goitre, chef de cuisine à l’ambassade de France et rendu éclatant par les talentueux élèves de l’École d’Hôtellerie et de Tourisme du Luxembourg (EHTL). C’est le temps d’une soirée que nous avons eu l’honneur de découvrir cette région de France, et d’y déguster les produits de son terroir.
Plus précisément, c’est la ville de Blois, dans le Val de Loire, qui a été sélectionnée par l’ambassade de France pour représenter le « Goût de France » au Luxembourg. Situé entre Orléans et Tours, Blois peint un tableau aux couleurs d’un riche patrimoine historique, d’un fleuve sauvage et de richesses naturelles.
Nous serrons la main de Christophe Hay, saluant Blois et tous ses trésors. En échangeant quelques mots, nous lui demandons ce qu’il pense du Luxembourg. Il explique être ravi de découvrir le pays car il connait déjà bien les Luxembourgeois qui s’arrêtent volontiers dans son établissement « Fleur de Loire » sur « la route des vacances ». Il répond aussi être impressionné qu’un si petit pays puisse avoir autant de richesses tant naturelles, culturelles et économique. Il semblerait que le Luxembourg a su charmer la Loire !
Du monde dans nos assiettes
Au menu ce soir, l’univers de « Fleur de Loire » et plus encore. On y déguste l’âme d’une cuisine française incarnée par les gens, les produits et les saisons avec qui le chef travail au plus près. Car derrière cet homme charismatique, se cache un fermier, un boucher, un pêcheur qui a bien compris que pour avoir de la qualité dans l’assiette, il fallait chérir l’expertise des locaux avec qui il collabore au quotidien ainsi que les produits qui sont préparés en cuisine. Il y a d’ailleurs un jardin potager de 1.5 hectare autour du domaine ainsi qu’une serre à agrume cultivée biologiquement et sans pesticide.
On retrouve avec délice les premiers petits pois de la saison dans notre entrée « Caviar Sélection de Sologne ». Ensuite, on découvre avec surprise ce poisson d’eau douce, le barbeau de Loire, qui « profite encore des eaux hautes de printemps », nous explique le chef qui passe à chaque table pour présenter les plats. Celui-là, il le nomme « Barbeau de Loire » tout simplement.
Du bovin au fruit rouge
Le seul élément du menu ne faisant pas entièrement partie du terroir de Blois, c’est le bœuf wagyu. En effet, le chef est propriétaire d’troupeau depuis 2019 qui maintenant prospère grâce à des techniques d’élevage bien spécifiques. On ressent l’attention attribuée à ces bêtes lors de la suite du repas avec le « Bœuf Wagyu de notre élevage », un « côte à côte » mariné et cuit d’un fondant et d’une légèreté qui nous assurent que les animaux se sont faits au terroir français.
Pour terminer la soirée en beauté, nous goûtons à un dessert frais et raffiné qui a pour vedette la fraise, venant aussi tout droit du potager, une première douceur de saison fondant sur la langue aussi bien que la glace au tilleul et au lait cru qui l’accompagne.
Derniers moments à la hauteur
En sortant de table, c’est presque si nous sortions d’un rêve éveillé qui se prolonge encore un peu lorsque qu’on aperçoit les visages illuminés et les sourires des apprentis cuisinés et serveurs de l’EHTL qui viennent nous saluer ainsi que le regard satisfait et fier du chef de cuisine de l’ambassade de France, Christophe Goitre.
Une visite à Blois
Dans nos assiettes, on retrouve ce lieu envoûtant mis à l’honneur par Christophe Hay. Blois, c’est SA ville. Là où il a décidé d’établir « Fleur de Loire », son lieu de vie, un domaine combinant gastronomie et hospitalité. Un projet basé sur le développement durable qui lui a valu une étoile verte au Guide Michelin 2023.
5.000 m2 fonctionnant à 100 % grâce à l’énergie éolienne : l’impact environnemental est réduit au minimum que ce soit dans les systèmes d’air conditionnée, les produits de beauté du spa et des chambres, le mobilier et les appareils en cuisine.
Dans cet ancien hospice en forme de U qui surplombe le fleuve, c’est d’abord un environnement d’exception qui compte 44 chambres dont 11 suites. On retrouve aussi « Christophe Hay » son restaurant signature, un espace de créativité gastronomique, « Amour Blanc » nommé en hommage au poisson d’eau douce qu’il a souvent pêché à la ligne lors des concours régionaux, et « Le Kiosque à Pâtisseries » lieu d’inventions gourmandes et raffinées.
Pour plus d’information sur « Fleur de Loire », c’est par ici.